La contrariété en question? Mon appareil photo m’a traîtreusement lâché à trois jours du départ pour la Mer Rouge.
J’ai pris deux belles photos à 60 mètres : un spirographe, c’est-à-dire un ver tubicole…
Et puis un chouette gorgonocéphale – un échinoderme de la classe des ophiures, comprendre, un cousin de l’étoile de mer
Ensuite : plus rien. Aucune commande ne fonctionne! Sauf l’allumage et la prise de photo, mais bloqués en macro.
Les boules.
C’est comme si tout ou partie de l’électronique avait déclaré forfait. Obsolescence programmée?
De retour au port, je fais deux magasins photo ; deux verdicts identiques tombent : on ne comprend pas, il est impeccable.
– Bien oui, je prends soin de mes affaires.
– Il faut l’envoyer au SAV Canon. C’est peut-être les circuits imprimés…
Sauf que je décolle jeudi de Nice et samedi de Paris, pour quinze jours de Mer Rouge, et que le SAV, même efficace, signifie une récupération de l’appareil au retour.
Les maxi boules.
Et pas un seul G16 d’occasion disponible dans un délai aussi court. Or mon caisson et son hublot ne vont que sur cet appareil – dont j’étais par ailleurs, fort satisfait jusqu’à une période immédiatement récente.
Les méga maxi boules. Je boude à la plage – puis ma femme, compatissante, me propose de m’offrir un appareil de rechange.
je file au port, au club habituel qui possède un magasin.
Et hop : achat d’un mini remplaçant de marque Sealife, comme mon phare : un tout-en-un dans son caisson miniature qui descend quand même à 60 et possède un très grand angle.
Le piqué ne sera pas celui du G16, il n’y a pas de mode manuel, je ne sais pas ce qu’il donne en macro, mais je pourrais quand même faire des photos en Egypte. Sauvé!
Je le teste demain, ma dernière profonde à Nice avant les coraux, et vous dis ce que j’en pense, images à l’appui.
Appendice : test fini. Le résultat en cliquant sur l’article ci-dessus.
Le test – de l’appareil, pas de l’oursin…
Parce qu’un squelette d’oursin s’appelle aussi un « test ». Voilà voilà voilà. Où en étions-nous?