Deux façons de plonger : au mouillage, ou bien avant que le bateau n’ait pris sa position sur la côte, c’est-à-dire largués en pleine eau. J’adore!
Pour se faire larguer : mode d’emploi.
Il faut se préparer assez vite à la poupe…
Puis attendre le bon moment. Prêts. Impatients.
Un coup de corne – ça fait « reuh! » comme dans les vieux films de sous-marin – et hop! Saut droit, bouillon de bulles, rapide check-up de surface…
et on s’immerge pour descendre dans le bleu.
On vole au ras des gorgones.
Puis on longe le tombant jusqu’à soixante mètres. Ambiance!
On ne reste pas très longtemps à cette profondeur. Le temps d’admirer des langoustes – ici, l’autofocus fait des siennes dans le caisson… Ça arrive parfois sur les plongées profondes.
Puis on remonte, en s’amusant des silhouettes des copains au-dessus, qui ressemblent pour le coup vraiment à des grenouilles.
Sur quoi, on retrouve le plateau le temps de dire bonjour aux murènes…
Puis on décompresse gentiment dans l’eau redevenue chaude (28°en surface contre 16° au fond).
Là, on joue avec les poulpes.
On regarde voler les nuages de castagnoles.
Une anecdote à propos des castagnoles : adulte, leur corps est brun-roux. Juvéniles, elles sont d’un beau bleu-électrique, presque fluorescent. Mais le drôle, ce sont les ados : tête bleu-électrique et corps brun-roux. J’essaierai d’en photographier une prochaine fois.
On se pose pour observer les blennies.
Bref : on profite du palier.
Dernier avantage, quand on se fait larguer : on est peinard à la remontée.
Premiers sur le bateau, on est à l’aise pour se déséquiper et rincer le fourbi.
Et surtout : on est les premiers à l’apéro pour fêter tout ça!