La saint Lu1 mn de lecture

Adoncques, tandis que je déambule dans Pithiviers en quête d’Ibuprofen…

Je trouve une pharmacie, laquelle tarde à ouvrir. A ses côtés, une épicerie : révélation! J’entre, bien décidé à me parer à mon tour du saint emblème de ma quête :

Chose faite, remerciant Saint Lu – et Ibuprofen, son prophète – je reprends mon chemin.

Lequel s’annonce bourbeux.

Bien bourbeux.

Mais cependant, je progresse, tout à ma passion – au sens étymologique :  un kilo de marne collante sous chaque godillot, la plante des pieds tordue par les ornières glaiseuses, les tendons d’Achille en brûlure constante.

Parfois, des bancs habilement disposés accueillent mes pauses contemplatives.

Bucolique, non? C’est sans compter sur les grenouilles en délire : un raffut!

Au bout de quelques heures, j’entre dans la Beauce. Le chemin demeure égal à lui-même. Merdeux.

Avec une certaine mélancolie monotone, propre aux mornes plaines…

Monotonie rompue parfois par des apparitions d’outre-temps.

Finissons-en avec la Beauce.

Au-delà se dresse la forêt d’Orléans, qu’on imagine formidable. Oh, elle  l’est! Mais ses chemins…

Mon dieu, ses chemins!

Heureusement, Lu soit loué : je tombe sur une voie romaine!

Un quart d’heure d’auto-stop plus tard, j’en ai fini avec la boue et je suis rendu à l’etape : Donnery, ferme de la poterie.

Ouf.

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