J’ai parlé plus haut de la microaventure organisée. On aura compris que ce n’est pas pour moi. Je ne juge cependant ni la démarche commerciale, ni ses consommateurs. En matière d’aventure comme pour d’autres choses, je suis laïc. Mais du coup, je ne parlerai pas dans ce paragraphe des sites spécialisés dans la vente de séjours. Si cela t’intéresse, tu pourras toujours aller voir en ligne de quoi il retourne.
Parenthèse : si tu souhaites faire une recherche sur le sujet, tu trouveras deux manières d’orthographier le terme : avec ou sans tiret. J’ai choisi ici d’écrire microaventure sans tiret, par application de la règle grammaticale qui prévaut. Je sais, je suis snob. Fermons la parenthèse.
Je me retrouve totalement dans le projet d’Alastair Humphreys, et je ne suis d’évidence pas le seul. Mes chroniques – à l’exception des voyages plongées qu’on peut difficilement rentrer dans la catégorie microaventures, pour des raisons techniques ou budgétaires – n’ont pas d’autre objet que le sien : d’abord me faire plaisir en allant chercher des escapades à ma portée, puis m’amuser ensuite à les mettre en images et en mots, dans l’espoir que si j’ai pris du plaisir à les vivre et à te les raconter, leur partage te donnera envie de t’y lancer à ton tour.
A l’évidence, c’est aussi ce qui anime quantité d’autres blogueurs que j’ai croisés virtuellement à l’occasion de ma découverte du sujet. Il y en a beaucoup, difficile donc d’en proposer une sélection, à l’exception du site d’Olivier Bleys. Outre qu’il est l’auteur d’un livre sur la marche que j’aime beaucoup…