Quelques accessoires3 mn de lecture

Je te présente ici quelques accessoires dont je ne peux pas me passer et dont le très faible poids n’impacte que modérément ma charge totale.

NB : cet article fait partie d’un dossier d’ensemble consacré à la Marche Ultra Légère, accessible ici.

Avant de les présenter, toutefois, je ne résiste pas au plaisir de te raconter une anecdote, laquelle démontre que même si je suis un peu avancé dans ma démarche, il me reste encore bien des axes de progrès.

Voici.

Diogène, marchant déjà fort léger, parvint un jour en vue d’une fontaine. Un enfant y buvait à même ses mains, réunies en coupe. Révélation! Notre philosophe bazarda illico son gobelet de bois, tout à la joie de se délester de ce qui lui paraissait désormais accessoire.

Furieusement MUL, non? Je vais relire les Cyniques. Mais en attendant, je te présente ma

Cuvette magique

49 grammes avec sa pochette.

Sa contenance est de 10 litres et elle est auto portante. Je ne l’utilise pas en trek estival avec bivouac, où je traque le moindre gramme. En revanche, dès que je dors à l’hôtel ou en refuge, elle est avec moi. Elle me sert à laver mon linge en le laissant tremper : la plupart des lavabos, en effet, ne possèdent pas de bonde ou bien cette dernière n’est pas étanche et il est impossible d’y maintenir un niveau d’eau correct.

Je l’emporte aussi en voyage plongée, en croisière ou à terre,  pour y faire tremper du petit matériel que je veux dessaler : le caisson de mon appareil photo, par exemple.

Compléments de modernité

Qui me dépannent bien et dont je ne peux pas non plus me passer.

J’ai testé plusieurs marques de batteries externes : Anker fabrique de loin les plus performantes, en temps de charge, de recharge et en fiabilité. Celle qui figure en noir à droite des accessoires pèse 120 grammes housse incluse, pour une contenance de 5200 mAh qui me permet de recharger deux fois mon téléphone. Traduit en autonomie, cela me donne presque une semaine, en rationnant l’utilisation du portable grâce au mode avion si je ne peux pas accéder au courant. Un dernier détail : cette batterie ne coûte que 12 euros. Si, si. De sorte que j’en ai achetée une autre, plus lourde – 25000 mAh – pour les sorties de plusieurs jours en kayak.

La prise (française, USB) me sert à recharger mon téléphone autant que la batterie portative ; celle-ci s’utilise avec le cordon noir, le blanc étant celui de l’Iphone. Je range ces trois accessoires dans une pochette de serviette au poids négligeable. Depuis la photo, j’ai remplacé cette simple prise blanche par une double USB qui permet de brancher deux appareils à la fois. 40 grammes, 13 euros, super pratique. Même marque que les batteries portatives.

 

Coque étanche de téléphone

Pour protéger mon smartphone qui me sert aussi d’appareil photo, de terminal d’ordinateur et de GPS, j’ai opté pour une coque étanche de chez Lifeproof. Pas simplement imperméable : réellement étanche. Je sais que certains nouveaux modèles de téléphone sont désormais étanches sans la coque, mais je résiste encore un peu à la surconsommation, en m’accrochant à mon vieil  Iphone 7 pour encore quelques temps.

Cette coque est de plus légère, incassable, et fine. Inconvénient : pas donnée. 80 euros.

Oui, là aussi, je sais, Diogène, etc.

Lampe frontale

Pendant quelques temps, je n’en ai pas pris. La lampe intégrée du téléphone faisait l’affaire, me disais-je, mais je trouvais ça finalement mal pratique au possible. J’ai donc voulu reprendre ma petite Tikka de chez Petzl dans le sac, avec sa batterie rechargeable à la place des piles, que je peux donc brancher sur ma batterie externe grâce au même cordon que le reste. Las! Elle ne s’allume plus du tout! Les boules…

Je l’ai donc remplacée par sa cadette, la Bindi, ultra ultra légère : 35 grammes.

 

Mon parapluie

Auquel j’ai consacré un article complet. Marque Euroshirm, 175 grammes. M’est indispensable.

Mon couteau suisse

Modèle dit « compact ». 64 grammes.

Quand j’ai commencé à réfléchir à l’allègement du sac,  je l’ai laissé à la maison, mon couteau suisse. Je me contentais de mon Opinel, qui pesait moins lourd. Mais finalement, je l’ai réintroduit à la place de l’Opinel, et ce pour plusieurs raisons : pour son côté polyvalent, bien entendu, mais surtout pour certains outils : la lame principale, bien affutée ; les ciseaux, parfaits pour découper les pansements, ouvrir des sachets, couper les ongles… et le tournevis, indispensable pour resserrer ou desserrer les clips de serrage de mes bâtons.

Un thermomètre

6 grammes. Pour l’anecdote, il m’a été offert par un ami américain pour m’aider à mémoriser les équivalences Farenheit-Celsius. Très pratique pour connaître la température à l’intérieur de la tente et adapter son matériel, de couchage notamment.

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