La contemplation de ces restes humains vieux de plusieurs siècles, dans cette ambiance d’exoplanète où l’on sent bien peser l’échelle géologique du temps, confère à cette première plongée une coloration vertigineuse.
A laquelle s’ajoute de plus une sorte de trouble cognitif. Thibault m’a en effet dit que notre profondeur max ne dépasserait pas les 16 mètres. Or, sur mon ordi péniblement éclairé à la lampe, je déchiffre le chiffre 40. Je suis narcosé? Pourtant pas l’impression. Bizarre. Je n’y comprends rien.
De retour en surface, comme au sortir d’un rêve troglodyte, j’exprime ma surprise et mon enthousiasme. Quelle plongée déroutante, belle, fascinante, perturbante, inattendue! J’adore.
– On est allé profond, non?
– Heu… non, répond Thibault. 17 mètres au plus.
– Ah?
Je fronce les sourcils en regardant de nouveau mon ordinateur, et je m’aperçois alors que, tout à l’heure, sans m’en rendre compte, j’ai basculé le système métrique en mesure anglo-saxonne. A 15 mètres, je lisais donc 40 pieds. Le couillon! Tout s’explique.
Quelle(s) merveille(s) et quelle expédition aventureuse impressionnante! J’admire, Patrick, le cran qu’il faut…et la passion!!
Merci pour ce magnifique partage!
Merci Hélène! C’était en effet assez extraordinaire.
Salut Patrick,
Super, on voyage sans bouger… Je finis juste un bouquin de Mike Horn… et je me retrouve dans la même ambiance 😉Profite bien et à bientôt pour des choses plus terre à terre
Hello Thierry, merci de ton retour. C’était tout de même plus confortable que certaines équipées de Mike Horn 😅